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Google Car : L’actualité 2018 test & date de sortie – l’avenir de l’automobile

Fiat Waymo Google Car

Le projet Car, lancé en 2009, a laissé sa place depuis 2016 à Waymo. Cette filière de la société américaine suis un chemin similaire à celui de son aîné : le développement de voitures autonomes. Ici, retrouvez toutes les informations et dernières actualités concernant les projets de la société et ses avancées. 

La société Waymo, anciennement Google Car, avance chaque jour un peu plus dans la création des voitures autonomes. Malgré un parcours parfois compliqué et un bon nombre de problèmes techniques, la version finale approche à grands pas. Que ce soit son développement, ses événements marquants ou ses concurrents, vous retrouverez ici toutes les infos sur ces voitures d’un nouveau genre.

Adieu Google Car, bonjour Waymo

waymo google car autonome

C’est une annonce qui a surpris beaucoup de monde. En décembre 2016, Google annonçait son projet de Google Car, les voitures autonomes. Longtemps piloté par Google X, l’entité du géant américain dédiée aux idées un peu folles (principalement autour de l’intelligence artificielle et des robots), Google Car avait été lancé en 2009. Avec ses nombreux capteurs, la voiture était capable de se conduire sans chauffeur en respectant le code de la route. Elle pouvait aussi anticiper les obstacles sur son chemin. Elle avait été principalement ée dans les régions de Phoenix, Mountain View, d’Austin et Kirkland.

Mais, Google a décidé de confier le projet voitures autonomes à une nouvelle structure. Intitulée Waymo, celle-ci ne compte plus développer une voiture autonome seule. L’idée est plutôt de s’associer à des constructeurs existants. C’est Fiat Chrysler qui a été choisi pour accompagner Google dans cette direction. Un changement complet d’image aussi puisque les Google Car, au design tout en rondeur, ont été abandonnées au profit d’un monospace hybride de plus de 5 mètres de long. Équipées de la technologie de Waymo, ces voitures doivent maintenant accumuler les kilomètres de nouveau. Selon John Krafcik, le CEO de la filiale voitures autonomes d’Alphabet, ses équipes ont commencé à travailler sur le monospace autonome en octobre 2016 et ont réalisé différents tests sur des pistes privées notamment avec des conditions météorologiques variées et extrêmes.

La Google Car avait connu très peu d’accidents

google car waymo, voiture autonome

Pourtant, le projet semblait avancer dans la bonne direction. Peu de ses concurrents semblaient aussi avancés. Les Google Car avaient déjà parcouru plus de 3 millions de kilomètres pendant les phases de tests. Et la sécurité était au rendez-vous.  « Depuis 2009, lors du lancement de ce projet de voiture autonome, nous avons été impliqués dans 11 accidents mineurs (pas de blessures graves, seulement de légers dommages) sur plus de 1,7 million de kilomètres parcourus par nos véhicules en mode manuel et autonome. En aucun cas, ces accidents n’ont été causés par l’une des Google Cars » expliquait ainsi le directeur de la section « Self-Driving Cars » de chez Google, Chris Urmson en mai 2015.

Il aura fallu attendre mars 2016 pour que la voiture intelligente fasse sa première véritable erreur, soit près de 7 ans après le lancement du projet. Elle avait alors mal estimé la réaction d’un chauffeur de bus, pensant qu’il allait s’arrêter. Un premier accident pour le Google Car qui repousse alors à plus tard la possibilité de voir ces voitures au premier coin de rue.

Un trajet avec un conducteur aveugle

Durant la première semaine de décembre 2016, Google Car a même réalisé son premier trajet sans conducteur voyant. C’est en effet un aveugle qui était installé dans la voiture pour le test réalisé à Austin. « Si vous fermez les yeux quand vous êtes avec quelqu’un, vous pouvez vous rendre compte très facilement s’il s’agit d’un bon conducteur ou non. Je peux vous dire que la voiture autonome est vraiment comme un très bon conducteur«  expliquait Steve Mahan, le cobaye de cette expérience.

L’annonce de cette expérience qui suivait de quelques jours la restructuration du projet Google Car visait sans aucun doute à envoyer plusieurs messages. Tout d’abord à indiquer très clairement à la concurrence qu’il faudrait encore compter avec la firme de Mountain View. Celle-ci souhaite demeurer un acteur de marché. Mais aussi à mettre en avant la qualité de l’intelligence artificielle développée par Google pour la voiture autonome. Une façon de tendre la main à de nouveaux partenaires.

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Se concentrer sur l’intelligence artificielle pour la voiture Google

Au vu du succès de la voiture sans conducteur de Google, on pourrait s’interroger sur la raison du changement de cap. Larry Page, le CEO d’Alphabet et Ruth Porat, la responsable financière du groupe jugeaient l’idée originale « de produire une voiture totalement nouvelle sans volant, peu pratique »

La décision de Google suivait aussi celle d’. En octobre 2016 , l’entreprise de Cupertino a abandonné le projet Titan. Un choix permettant de se concentrer sur le développement du système d’intelligence artificielle permettant de rendre les voitures autonomes.

Dans les deux cas, les entreprises se sont rendues compte d’un problème majeur. Elles n’étaient pas suffisamment équipés pour concurrencer les constructeurs automobiles classiques. Or, parmi ceux-ci, ils sont très nombreux à s’être aujourd’hui lancés dans la course (Daimler, , …).

Comparés à Google ou Apple, ils ont l’avantage de posséder déjà les infrastructures pour produire des véhicules facilement. Leur retard technologique est lui en passe d’être comblé. Les géants high-tech privilégient donc un recentrage stratégique sur leur cœur de compétences.

L’exemple des Google Glass

Pour Google, il s’agit aujourd’hui d’un véritable challenge. L’entreprise doit réussir à transformer ses innovations technologiques en projets rentables financièrement. Du côté de Mountain View, on garde sans aucun doute en tête les Google Glass. Révolutionnaires technologiquement, elles n’ont jamais été le succès économique que l’entreprise espérait.

Google voulait lancer une flotte de monospaces autonomes hybrides fin 2017 grâce au partenariat avec . Si quelques voitures ont déjà été déployées, difficile de parler de véritable flotte, que l’on attend plutôt pour fin 2018. Ces véhicules ont pour objectif de concurrencer Uber. L’entreprise de Travis Kalanick s’est de son côté associé avec pour proposer des taxis autonomes à San Francisco. Le début d’une course qui continue aujourd’hui.

Des contrats aux prix exceptionnels pour Waymo et Uber

Voiture autonome Waymo Google Car et

Si Waymo  (ou Google Car pour les nostalgiques) a placé 600 véhicules dans 25 villes aux États-Unis, son ambition ne s’arrête pas là. Déjà associé à Fiat Chrysler, un contrat a été signé le 30 janvier pour la livraison de milliers de monospaces Pacifica. Un achat qui suit les tests effectués à Phoenix où la société met son produit à la disposition du grand public. Les nouvelles voitures devraient être livrées d’ici fin 2018 avant d’être envoyées dans plusieurs villes.

Cette vente semble être une réponse directe à Uber, le principal concurrent de Google Car à l’époque, et de Waymo aujourd’hui. En effet, la société de taxis 2.0 a signé un contrat impressionnant avec le constructeur Volvo. Entre 2019 et 2021, l’entreprise suédoise devra fournir environ 24 000 Volvo XC90 pour 1,4 milliard de dollars. Uber frappe fort sur le marché et se positionne à nouveau comme adversaire principal de Waymo. Pour chacune des deux sociétés, 2018 est donc une année décisive pour les voitures autonomes.

Quand la justice se mêle aux voitures sans conducteur

Uber et Waymo ne s’affrontent pas uniquement sur le terrain des contrats. Dès ce lundi 5 février, c’est également face aux tribunaux que les deux sociétés engagent un bras de fer. En cause, une accusation de vol lancée par Google, concernant de nombreux secrets industriels. L’histoire commence à partir d’un homme : Anthony Levandowsky. Ancien membre de l’équipe à l’origine du projet Google Car, il quitte cette dernière en 2016. Il fonde alors sa propre société, Otto, spécialisée dans la conception de poids lourds autonome. Celle-ci est finalement rachetée par Uber moins d’un an après sa création pour 560 millions d’euros.

L’aventure aurait pu s’arrêter là si l’entreprise derrière Waymo n’avait pas déclaré que l’homme en question avait volé 14 000 documents confidentiels. De son côté, Uber affirme n’en avoir jamais eu connaissance. Les avocats de Google réclament au moins 2,2 milliards, une somme conséquente qui gênerait grandement l’expansion de son rival. Le résultat de ce procès pourrait donc, sinon assurer une victoire, donner un avantage important à l’ancien projet Google Car.

Waymo et Google Car face à la concurrence

Voiture semi-autonome de la société Tesla

Si Uber est sans aucun doute un des plus grands concurrents de Waymo, il n’est pas le seul. Depuis quelques années, les annonces de voitures autonomes se sont enchainées à une vitesse impressionnante. On peut tout d’abord penser à Tesla, dont la couverture médiatique est une des seules à vraiment pouvoir faire un peu d’ombre à Google. Déjà connue pour ses véhicules électriques, la société d’Elon Musk compte bien se faire une place sur le marché de la voiture sans conducteur. Jusqu’à maintenant, aucune machine sortie de l’usine n’était capable de se diriger entièrement seule. Elle se « contentait » de se garer ou de se déplacer d’un parking par exemple. Pas de risque pour les Google Cars pour l’instant, mais peut-être dès 2019, date annoncée par Tesla pour le lancement de ses véhicules. 

Côté taxis, là encore Waymo doit compter avec plus d’un adversaire. On pense particulièrement au service de réservation Lyft qui s’est récemment associé à pour proposer un service autonome. Une flotte de voitures doit donc débarquer d’ici 2021 selon les prévisions de la marque. Chacun sera équipé de Argo AI, une intelligence artificielle permettant l’automatisation de la conduite.

De l’autre côté de l’Atlantique également, la concurrence avance. , notamment, annonce des véhicules entièrement autonomes sur le marché en 2021. En 2017, on compte déjà 40 voitures sans conducteurs préparés par la firme, avec l’espoir d’en avoir 200 d’ici 2 ans. L’objectif d’un tel déploiement est l’apprentissage via le Deep Learning. Petit à petit, les données récupérées devraient permettre la création d’une automobile aussi autonome que ce que souhaitait proposer le Google Car.

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