La télédildonique (stimulation sexuelle a distance) aussi appelé parfois cybersexe était paralysée par un brevet stupide. L’expiration de celui-ci permet de développer des sextoys très élaborés.
Le 17 août 1998, trois hommes déposaient un brevet appelé « Méthode et dispositif pour le contrôle virtuel et interactif d’appareils sexuels utilisant des réseaux informatiques ». Ce brevet dont les descriptions étaient si vastes que la plupart des sextoy connectés pouvaient entrer sous la coupe de celui-ci. De nombreux procès intentés contre des jouets sexuels évolués pour le cybersexe ont découragé de nombreuses entreprises à développer des sextoys connectés innovants. Or, depuis le 17 août dernier, ce brevet a expiré. La voie est donc libre pour développer des jouets sexuels évolués de télédildonique.
L’expiration du brevet stupide va permettre de relancer le cybersexe
Ce brevet avait reçu le prix du « brevet stupide » tant son amplitude couvrait ses possesseurs de nombreuses avancées dans le cybersexe. Ce brevet avait d’ailleurs été racheté à prix d’or par une entreprise japonaise qui s’est empressée de multiplier les procès et d’empocher de jolies sommes d’argent grâce aux tribunaux. Bref, un de ces brevets trolls juste destiné à collecter de l’argent grâce à des procès…
Ce brevet, qui tuait toute innovation de la télédildonique, vient d’expirer pour la plus grande joie des fabricants de sextoys connectés. Ceux-ci vont donc pouvoir, en toute liberté, lancer de nouveaux produits innovants sur le marché du cybersexe. Les prochains mois pourraient donc voir fleurir de nombreux sextoys connectés pour le cybersexe. Reste toutefois aux fabricants à régler le problème de la sécurité de ces objets qui, semble-il, sont assez facilement piratables.
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