La sortie du nouveau film Astérix et Obélix fait découvrir Guillaume Canet dans le rôle du petit Gaulois. L’occasion pour nous de comparer le nouvel acteur d’Astérix à ses prédécesseurs.
Astérix et Obélix: L’Empire du milieu a débarqué dans les salles françaises au début du mois. Les fans auront ainsi l’occasion de découvrir les nouveaux visages de la franchise cinématographique. Rappelons que le nouvel acteur d’Astérix, Guillaume Canet, est également à la réalisation. Malgré des critiques défavorables, le public s’est déplacé pour voir la nouvelle adaptation.
Le cinquième film de la franchise Astérix et Obélix a impressionné lors de son premier jour en salle. Celui-ci a enregistré près de 450 000 entrées. C’est la première fois qu’une production française réalise cette performance depuis Bienvenue chez les Ch’tis en 2008. Néanmoins, les retours ont été mitigés de la part des critiques et du public.
D’autre part, Guillaume Canet est le quatrième acteur à prêter ses traits au personnage d’Astérix. Que vaut-il si la comparaison avec ses prédécesseurs est faite ? Nous classons les différents interprètes du pire au meilleur.
4. Guillaume Canet, le plus mauvais acteur d’Astérix
Vraiment pas son genre !
Guillaume Canet est un acteur et un réalisateur talentueux. Son nom est aujourd’hui incontournable dans le cinéma français. Cependant, la nouvelle adaptation d’Astérix et Obélix n’était pas le projet qui lui correspondait. Dans L’Empire du milieu, le cinéaste signe la plus mauvaise interprétation du petit Gaulois en prise de vues réelles. Par ailleurs, son association avec Gille Lellouche ne fonctionne pas.
3. Édouard Baer, une interprétation juste
Il méritait mieux !
Édouard Baer était plutôt intéressant dans Au service de Sa Majesté. Néanmoins, il est arrivé au mauvais moment. La franchise cinématographique souffrait encore des conséquences d’Astérix aux Jeux olympiques. La prestation de Baer était plaisante, parce qu’il jouait juste. L’acteur a aussi bénéficié d’une écriture intelligente. Son duo avec Gérard Depardieu était intéressant.
PS : Les fans préfèreront surement se souvenir de sa prestation magistrale dans la peau de l’Égyptien Otis, dans le meilleur film de la saga : Mission Cléopâtre.
2. Christian Clavier, à jamais dans le cœur des fans
Astérix, c’est lui !
Christian Clavier aurait pu ne jamais faire partie de l’aventure Astérix et Obélix au cinéma. Annoncé indisponible, il avait finalement pu rejoindre le projet pour devenir le premier acteur à camper Astérix. Notez qu’il est pour l’heure le seul à avoir campé le personnage à deux reprises. Il aura aussi la chance d’être l’Astérix dans le meilleur film de la franchise, Mission Cléopâtre.
1. Clovis Cornillac, l’Astérix le plus vif
Le meilleur, mais dans le mauvais film !
La remarquable prestation de Clovis Cornillac dans le rôle d’Astérix a été gâchée par Aux Jeux olympiques. L’acteur succédait à un bon, mais vieillissant Christian Clavier. Il a rafraîchi le personnage en le rajeunissant, sans pour autant lui enlever la maturité. « Il joue un Astérix très vif », disait Albert Uderzo dans le Figaro en janvier 2008. L’un des créateurs du personnage ne s’y trompait pas, Cornillac a offert l’interprétation la plus fidèle.
Les défis de l’adaptation d’Astérix en prises de vues réelles
La réalisation du film inspiré de la bande dessinée « Astérix » présente plusieurs défis majeurs. Le premier concerne le casting : trouver des acteurs capables d’incarner fidèlement des personnages aussi emblématiques qu’Astérix et Obélix est une tâche ardue. Ainsi, le choix de Guillaume Canet pour le rôle d’Astérix dans « L’Empire du Milieu » a suscité des réactions mitigées, certains estimant que son interprétation manquait de la vivacité caractéristique du personnage.
Les effets spéciaux constituent un autre défi de taille. Représenter des éléments fantastiques tels que les potions magiques, les batailles épiques ou les décors du village gaulois nécessite des technologies avancées pour éviter un rendu artificiel. Dans « Astérix et Obélix contre César » (1999), les effets spéciaux ont été critiqués pour leur manque de réalisme, ce qui a affecté l’immersion des spectateurs.
La fidélité à l’œuvre originale est également cruciale. Les fans attendent une adaptation respectueuse de l’esprit et de l’humour de la bande dessinée. Toutefois, certaines libertés prises dans les scénarios ou la caractérisation des personnages peuvent décevoir le public. Par exemple, « Astérix aux Jeux Olympiques » (2008) a été critiqué pour son éloignement de l’intrigue originale et son recours excessif à des caméos de célébrités, ce qui a nui à l’authenticité de l’adaptation.
En somme, transposer « Astérix » en prises de vues réelles exige un équilibre délicat entre un casting judicieux, des effets spéciaux convaincants et une fidélité respectueuse à l’œuvre de Goscinny et Uderzo.
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