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Apple et Google suspendent temporairement les écoutes de leurs Assistants vocaux

assistant vocal de Google

Les géants de la Tech tels , ou n'ont jamais eu une réputation irréprochable concernant la protection des données privées. Les enceintes connectées et autres assistants vocaux en sont le plus bel exemple. Mais un coup d'arrêt vient d'être porté à cette situation problématique…

Des assistants vocaux au cœur de la tourmente

Google Home Mini accroché à un mur dans un salon

Apple avec Siri sur les , Alexa pour Amazon ou encore la célèbre commande Ok Google pour ses enceintes connectés et ses smartphones, voilà les principales solutions aujourd'hui pour accéder aux assistants vocaux. Il s'agit de ces interfaces de recherche conversationnelle qui permettent de lancer de la musique en streaming ou interroger son agenda personnel ou encore un moteur de recherche pour obtenir réponses à ses questions. On y accède de plus en plus souvent par le biais de ces enceintes connectées, type , mais directement via nos smartphones.

Si cette avancée technologique est là pour « rendre nos vies meilleures », cette disruption technologique n'est pas sans créer des mécontentements et suspicions. Après avoir été accusés de perpétuer les stéréotypes, beaucoup s'imaginent que ce sont des mouchards infiltrés dans nos demeures pour dire tout de nous aux collecteurs géants de data que sont les GAFA. Ces entreprises ont été obligées de reconnaître qu'effectivement une partie des enregistrements réalisés par ces enceintes étaient analysés par des sous-traitants afin de perfectionner la reconnaissance du langage humain.

Elles n'ont jamais menti sur le sujet d'ailleurs, elles l'ont seulement bien caché en petites lignes dans les contrats d'utilisation que personne ne prend le temps de lire. Il a fallu un article du Guardian à la fin du mois de juillet pour se rendre compte de l'importance du sujet. Si les écoutes sont rendues anonymes lors de leurs analyses, elles peuvent contenir des bribes d'informations personnelles, sans compter les déclenchements involontaires. Et c'est là que ces grandes entreprises se sont fait épingler.

La réponse temporaire de Apple et Google…

Google Home Mini posé à coté d'un iPhone

À vrai dire, il n'y a pour ainsi dire aucune chance qu'un morceau de conversation écoutée en différé par un sous-traitant est-asiatique puisse permettre de mener à votre identité, vos informations bancaires, vos préférences sexuelles, vos habitudes de consommation ou tout autre sujet personnel. Néanmoins, les autorités allemandes ont pu obliger Google à stopper les écoutes, par mesure de protection, à partir du 1er août et pour une durée maximale de 3 mois.

Ce n'est que la première étape d'une prise de conscience, car les entreprises utilisant ces technologies ont emboîté le pas à Google. Apple et Amazon ont suspendu ces écoutes avant, promettent-ils, de pouvoir faire en sorte que le consommateur donne son consentement clairement à l'analyse de ses données personnelles à des fins d'amélioration de la technologie.

Cet été 2019 ne devrait donc être que le premier épisode d'une nouvelle bataille entre les plus grosses entreprises technologiques du monde et les consommateurs soucieux de leur vie privée.

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