Alors que les relations entre Huawei et les Etats-Unis sont toujours aussi compliquées, l’entreprise chinoise se prépare au pire avec un plan B pour son OS.
Et si les Etats-Unis interdisaient les échanges commerciaux entre les entreprises américaines et Huawei ? L’option, bien réelle, aurait de sacrée conséquences que Huawei essaie de réduire notamment en ce qui concerne son systèm d’opération (OS).
Un OS maison pour Huawei au cas ou…
C’est un projet qui a vu le jour pour la première fois en 2012 chez Huawei alors que l’entreprise était déjà sous le coup de menaces occidentales. Afin de parer à toutes les éventualités, l’option d’un OS maison s’est donc imposé une évidence. Dans le doute d’un non-accès à Android ou au système d’exploitation de Windows, il faut avoir une alternative prête. Cependant le projet avançait lentement n’était pas encore fini en 2016. Richard Yu, un responsable chez Huawei, affirme que ce plan serait désormais prêt et l’entreprise est prête à l’implanter, si Android lui devenait inaccessible. De même pour Windows.
En 2018, ZTE avait été banni de ces OS pendant trois mois. Une menace bien saisie par Huawei désormais. Pour autant, si Huawei ne fait pas la migration pour l’heure, c’est bien que la version maison n’est pas prête à 100%. Ils préfèrent rester avec Google et Microsoft tant que c’est possible. Notamment parce que si un OS peut sembler « facile », l’échec de Tizen, conçu par Samsung est encore bien présent. Par ailleurs Huawei devra aussi se débrouiller côté matériel, pour ses processeurs. Qualcomm et Intel lui seraient interdits et Mediatek n’est pas une option acceptable.