Des chercheurs ont mis au point des drones autonomes qui se déplacent en essaim afin d’explorer des environnements à risque.
De fait, il s’agit d’une avancée majeure dans la branche de la robotique qui étudie ce type de formation. Pour rappel, la Nasa avait lâché un essaim de drones dans les airs pour récolter des données météorologiques.
L’étude a été menée par des scientifiques de l’Université de technologie de Delft (Pays-Bas), de l’Université de Liverpool et l’Université Radboud de Nijmegen (Pays-Bas).
Un essaim de drones autonomes : un vrai challenge
Le défi vient du fait que les 33 mini drones autonomes qui composent l’essaim ne disposent que d’un petit nombre de capteurs et d’une faible capacité de calcul. Pour solution, chaque appareil dispose d’une puce de communication sans fil.
Comme ils s’envoient des signaux entre eux, les drones peuvent donc connaître leur position au sein de l’essaim. Le procédé tire profit du fait que l’intensité d’un signal diminue au fur et à mesure qu’on s’éloigne de la source.
Comment cet essaim de drones autonomes voit son environnement
Comme la Nasa, les chercheurs ont trouvé leur inspiration dans la simplicité des insectes. En effet, ces petites bêtes n’ont qu’une vue brouillée de leur environnement immédiat. Dans le cadre de leur étude, les scientifiques n’ont donc requis des drones autonomes de l’essaim qu’une tâche basique : revenir à une station.
Pour cela, chaque appareil explore le lieu suivant une trajectoire unique. C’est la partie « exploration ». Ici, ils ne cartographient pas le lieu en détail, mais évitent simplement les obstacles qui surviennent sur leur chemin. Une fois qu’ils ont visité chaque recoin de l’endroit, ils reviennent à la base.
Pour explorer des endroits sinistrés
En volant en nuée, les drones pourraient ainsi pallier leurs limitations individuelles. De plus, cette armée d’aéronefs miniatures (et peu coûteux) pourrait effectuer des missions actuellement impossibles à réaliser pour des drones de grande taille.
Dès la conception de cet essaim de drones autonomes, ses créateurs avaient pour but de l’utiliser in fine pour des missions de recherche et de sauvetage. Comparés à un grand modèles, ces petits engins agiles seraient en effet capables d’explorer plus rapidement une zone touchée par une catastrophe naturelle.
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