Trois universités ont collaboré pour mettre au point un drone de sauvetage. Ce système repère les personnes en danger. Encore à l’état de prototype, il peut « voir » à l’intérieur des bâtiments et détecter celles qui sont prises au piège.
Des ingénieurs des universités de Leeds, du Massachusetts et de Xi’an ont mis au point un prototype de système de scanner porté par un drone pour aider les équipes de sauvetage à localiser des personnes prises au piège à l’intérieur de bâtiments. Les équipements prévus à cet effet qui existent déjà sont touchés par certaines limitations. En effet, les caméras qui détectent la chaleur ne peuvent pas fonctionner en cas d’incendie. Ils ont donc imaginé un moyen de contourner ce genre de problème.
Du nom de WideSee, ce drone de sauvetage ne se limite pas à une portée de quelques mètres comme la plupart des systèmes sans fil du même genre. Au contraire, il peut aller plus en profondeur. Cela est rendu possible grâce à des ondes radio longue portée, inoffensives pour l’être humain. Les chercheurs ont adapté le système radio LoRa qui permet à plusieurs objets d’échanger des données de faible taille en bas débit. Cependant, ce type de réseau sans fil est sensible aux interférences. Pour remédier à cette faiblesse, les ingénieurs ont ajouté une antenne qui envoie un signal sur une aire plus concentrée. Cela permet de réduire les interférences et donne une meilleure précision à la direction du signal.
Ce prototype de drone de sauvetage a encore besoin d’améliorations
Le système fonctionne comme un radar. Le drone de sauvetage envoie une onde qui rebondit sur les différents objets à l’intérieur du bâtiment. À partir de là, elle est renvoyée vers un récepteur présent sur le drone. Lorsqu’elle revient, l’onde a été modifiée et intègre alors les détails de l’objet sur lequel elle a rebondi. Ensuite, le drone envoie ces informations recueillies vers un ordinateur qui traduit les données et donne des indications importantes sur la présence de personnes sur les lieux.
Pour le moment, ce système est capable d’identifier des personnes en mouvement, qui agitent les bras pour être retrouvées, lorsque le drone vole à une vitesse de 1 à 1,5 m/s. En revanche, il peine encore avec celles qui sont immobiles. C’est là un axe de travail sur lequel planchent les équipes de chercheurs afin d’améliorer leur système à l’avenir.
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Les progres informatiques et technologiques ont fait de certains drones des plateformes de designation de cible ou des armes. Ils servent aussi au recueil de renseignements et dans la guerre electronique (dont pour le brouillage ou l’interception de communication) et environnementale, des operations de recherches aeriennes et de sauvetage, la recolte de donnees d’interet meteorologique ou en environnement difficile (en zone de risque NRBC – « nucleaire, radiologique, bacteriologique et chimique » – par exemple), le relais d’informations, la prise de photographies aeriennes voire bientot l’acquisition directe de donnees photogrammetriques