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Décryptage de la fin de Tron: Ares, le retour dans le monde réel et la connexion avec le Grid

fin de Tron_ Ares

La fin de Tron: Ares propulse son héros bien au-delà de la Grille, dans le monde réel où les enjeux deviennent… humains, trop humains. 

Entre une PDG idéaliste qui détient le pouvoir de nourrir la planète et un programme en quête de sens qui découvre les joies du mode hors-ligne, le film ouvre un nouveau chapitre ébouriffant. Préparez-vous à un décryptage haute tension où le code source le plus précieux s’avère être… l’humanité elle-même.

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Tron : Ares, ou l’art de danser entre passé et futur sur la Grille

Le troisième volet de la saga culte Tron vient de faire son entrée fracassante, et son final ne clôture pas seulement une histoire : il ouvre grand les portes du futur. Tron : Ares réussit le pari délicat de proposer une résolution tout en semant les graines de nouvelles aventures.

Cela suggére que l’avenir de la Grille pourrait bien passer par la résurrection de certains fantômes du passé. Les spectateurs repartent avec deux intrigues principales en tête et un méchant iconique qui fait son grand retour.

La quête du Code de Permanence : un MacGuffin high-tech

Au cœur du film bat un scénario haletant autour d’une technologie aussi géniale que terrifiante. Deux géants technologiques, Encom et Dillinger, s’affrontent. C’est pour le contrôle d’un procédé capable de matérialiser dans le monde réel, pendant 29 minutes, n’importe quelle création numérique. L’enjeu ? Le Code de Permanence, qui rendrait ces manifestations… définitives. 

Tandis qu’Encom rêve d’éradiquer la faim dans le monde, Dillinger ne pense qu’à forger une armée invincible, incarnée par le programme Ares (Jared Leto). La course-poursuite s’engage alors entre les serveurs de Dillinger, le monde réel et la Grille originelle de Kevin Flynn.

Eve Kim, l’héritière à la croisée des chemins

Si Jared Leto est le personnage principal qu’on voit sur les affiches, c’est pourtant le personnage d’Eve Kim (interprétée par Greta Lee) qui se révèle être la véritable protagoniste du film. Après la disparition de Sam Flynn, elle et sa sœur Tess ont repris les rênes d’Encom. Alors que Tess voulait utiliser la technologie pour améliorer le monde, Eve a d’abord relancé le jeu vidéo Space Paranoids. 

À la mort de sa sœur, elle hérite du lourd mandat de poursuivre – ou non – cette mission altruiste. Le film lui offre une conclusion optimiste. Victorieuse de Dillinger, elle choisit de rester à Center City et d’utiliser le Code de Permanence pour le bien, symbolisé par cette orange qu’elle cueille avec espoir.

Ares, le programme en quête d’humanité

De son côté, Ares vit une métamorphose profonde. Libéré de la programmation de ses maîtres corrompus, il choisit la liberté. Avec le Code de Permanence intégré à son être, il quitte Center City pour explorer le monde humain. On le retrouve finalement vivant anonymement au Mexique, « hors-réseau » dans tous les sens du terme. 

En envoyant une carte postale à Eve, il affirme son indépendance nouvellement acquise. Mais sa quête de sens prend une tournure plus intrigante encore lorsqu’il découvre une photo de Quorra, l’ISO disparue à la fin de Tron : L’Héritage, laissant entendre qu’il n’est peut-être pas le seul de son esprit à errer dans le monde réel.

Le retour fracassant d’un élément culte

Qui dit Tron dit méchant emblématique, et le film n’a pas oublié cette règle. Evan Peters incarne Julian Dillinger, un PDG sans scrupules qui, pour échapper à la justice, se réfugie dans sa propre grille numérique dévastée. Alors qu’il croit tout perdre, un disque mystérieux émerge. 

En le saisissant, il est transformé, son corps revêtu de l’armure reconnaissable entre mille. C’est celle de Sark, le Maître des Jeux du film de 1982. Cette scène de mid-crédit ressuscite ainsi l’un des antagonistes les plus iconiques de la saga, promettant des conflits épiques pour la suite.

Quel avenir pour Tron 4 ?

La fin de Tron : Ares n’est pas une conclusion, mais un tremplin. Le périple d’Ares vers d’éventuels semblables, la mission philanthropique à haut risque d’Eve Kim et la renaissance de Sark en tyran numérique dessinent les contours d’un futur film aux enjeux palpitants. 

Disney mise clairement sur un savant mélange de nostalgie et d’innovation, tissant des liens entre le passé riche de la franchise et de nouveaux récits. La balle est désormais dans le camp du public : si Tron 4 voit le jour, la Grille nous réserve assurément de nouvelles danseuses lumineuses.

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Au cœur de l'équipe TechNPlay, en tant que rédactrice en chef, je suis votre sentinelle dédiée à l'univers fascinant des montres connectées et des véhicules électriques. Etant donné que la technologie évolue à la vitesse de la lumière, ces petits bijoux technologiques suscitent mon admiration et ma curiosité. Chaque avancée...

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