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Votre cerveau peut désormais contrôler un troisième bras robotisé

Troisième bras robotisé contrôlé par le cerveau

C'est une passionnante expérience lancée par l'université de Kyoto au Japon. Ils ont démontré qu'il était possible d'utiliser les ondes du cerveau pour contrôler un troisième bras.

Ce n'est pas la première fois que des chercheurs s'interrogent sur la possibilité d'utiliser une prothèse grâce aux fonctions cérébrales. Cependant, jusque-là, l'idée était de remplacer un membre disparu. Les ingénieurs de l'Institut de Recherche en Télécommunications de Kyoto réfléchissent dans un sens différent.  Le concept est de pouvoir disposer d'un troisième bras robotisé piloté par le cerveau.

Troisième bras robotisé : du multitâche qui reste encore limité

 Des chercheurs japonais ont donc réussi à montrer qu'il était possible d'utiliser un 3e bras pour faire du multitâche. Bien sûr, les fonctions sont encore limitées et le succès n'est pas garanti mais, dans leur étude, 8 des 15 personnes ont été capables de maintenir une balle sur une table avec leurs mains tout en prenant une bouteille d'eau avec la prothèse.

Pour beaucoup de personnes, cela ressemblera aujourd'hui encore à quelque chose issu de la science-fiction et à l'intérêt réel plutôt limité. Il est évident qu'il s'agit encore du cas à l'heure actuelle, il s'agit simplement d'ouvrir ou fermer la main, surtout l'appareil doit être adapté aux fréquences cérébrales de chaque participation. Cela reste cependant la première fois que des scientifiques tentent d'ajouter un membre. Jusque-là, cela fonctionnait avec les signaux électriques des muscles, pas du cerveau. D'autres usages sont possibles, notamment dans les entreprises avec des travailleurs qui pourraient être dotés de quatre bras. Par ailleurs, ces techniques pourraient aussi être utilisées pour augmenter les capacités cérébrales.  Notez que des chercheurs avaient déjà mis au point un troisième bras robotisé destiné, entre autre, à jouer de la batterie mais celui-ci n'était pas connecté au cerveau et restait indépendant.

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