Cannes a vu défiler les stars, mais c’est derrière la caméra que Scarlett Johansson a frappé fort. L’actrice iconique change de rôle et dévoile une facette inattendue, à la fois personnelle et audacieuse.
Connue pour incarner des figures marquantes à l’écran, Scarlett Johansson endosse désormais un rôle inattendu : celui de réalisatrice. À 40 ans, l’actrice star a présenté “Eleanor the Great” au Festival de Cannes, un film indépendant porté par l’actrice June Squibb. Si le long-métrage ne figure pas dans la sélection officielle, il a attiré l’attention par son ton intimiste et son regard tendre sur l’humanité.
Tout a commencé par un scénario envoyé à sa société de production, These Pictures. “Je l’ai lu par curiosité”, confie Johansson. “J’aime profondément June Squibb et je voulais voir ce qu’elle préparait.” À la lecture, le déclic fut immédiat : “Je savais comment le réaliser.” Pour elle, ce projet new-yorkais, à taille humaine et axé sur les personnages, rappelait les films indépendants des années 90.
Dans Eleanor the Great, la grande June Squibb incarne une femme de 94 ans embarquée malgré elle dans un groupe de soutien pour survivants de la Shoah. De cette situation naît une relation touchante avec une jeune étudiante en journalisme. Johansson a su capter l’intimité de ce duo improbable, en optant pour une mise en scène épurée qui laisse la place à la tendresse et à la mélancolie.
Une actrice devenue réalisatrice sans rupture brutale
Ce passage à la réalisation n’est pas un virage soudain, mais une envie nourrie depuis longtemps. Déjà dans sa vingtaine, l’actrice se voyait derrière la caméra, même si elle a d’abord préféré approfondir son métier de comédienne.
“Quand j’étais jeune, je pensais déjà que je finirais par réaliser”, explique Johansson. Pendant des années, elle s’est investie corps et âme dans le jeu d’actrice. De ce fait, elle a noué des liens créatifs solides avec de nombreux cinéastes. À travers ses choix variés, de Broadway à Marvel, elle a observé les metteurs en scène, compris les dynamiques d’un plateau, et attendu le bon moment.
Ce moment est venu, et il semble parfaitement aligné avec sa maturité artistique. “Ce film, c’est la suite logique de mon parcours.” Portée par l’élan du scénario et la motivation intacte de June Squibb, elle s’est lancée sans hésitation.
New York comme écrin naturel
Tourné à New York, le film s’imprègne du regard de Johansson sur sa ville. Elle évoque une ville qu’elle connaît de l’intérieur, arpentée pendant des années. Cette familiarité transparait dans chaque scène : l’œil de la réalisatrice cherche à rendre la ville vivante, sans fioritures, dans toute sa simplicité quotidienne.
En tant que réalisatrice, Scarlett Johansson ne cherche pas à révolutionner le cinéma, mais à proposer des histoires sensibles et sincères. Elle dit avoir reconnu dans le personnage d’Eleanor certains traits de sa propre grand-mère, une femme à la fois douce et insupportable, pleine de contradictions. Ce sont ces nuances humaines qu’elle a voulu mettre en lumière.
Loin de la pression des blockbusters, Scarlett Johansson a vécu le tournage comme un souffle. Elle parle d’une atmosphère familiale, d’une joie sur le plateau rarement ressentie. Cette expérience, dit-elle, lui a donné envie de recommencer. Pour elle, la réalisation semble désormais moins une parenthèse qu’un futur en construction.
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En tant que rédacteur chez Publithings, un groupe spécialisé dans l'innovation, je suis passionné par les nouvelles technologies, en particulier dans le domaine de l'informatique et des technologies de l'information (IT). J'écris des articles d'actualité pour TechNPlay, ainsi que pour lebigdata.fr, realite-virtuelle.com, et intelligence-artificielle.com. Avec une plume experte et une...
