Vous fierez-vous aux paroles d’un des hommes les plus riches au monde s’il vous dit que 3 professions survivront à l’essor de l’IA ? Parce que c’est justement ce que Bill Gates, cofondateur de Microsoft, a prédit il y a un mois.
Alors que l’utilisation de l’IA est déjà implanté dans le quotidien de nombreux travailleurs, le multimilliardaire a partagé d’autres réflexions sur les métiers qu’il pense être pérenne dans les années à venir.
1. Les experts en énergie : Les gardiens des ressources du globe
Selon Mr Gates, le secteur de l’énergie est trop vaste et trop complexe pour que l’IA puisse le gérer seule. Seuls des êtres humains experts peuvent manager des raffineries de pétrole, contrôler des centrales nucléaires ou innover dans le secteur des énergies renouvelables.
L’IA est certes logique et cartésienne, mais dans l’industrie de l’énergie il faut savoir naviguer dans les paysages réglementaires. Tout comme il faut savoir élaborer des solutions durables en cas de crise et gérer la nature imprévisible de la demande énergétique mondiale.
Selon M. Gates, si l’IA peut contribuer à l’analyse de données diverses et peut faire gagner du temps à l’expertise humaine. Celle-ci est irremplaçable dans la prise de décision et la gestion de crise. Pour l’instant, les professionnels de l’énergie restent indispensables.

2. Les biologistes : Les découvreurs du monde
En second lieu, on a les biologistes. Si l’IA peut déjà analyser d’énormes ensembles de données et aider à diagnostiquer des maladies, c’est tout. Elle n’a pas la capacité de formuler des hypothèses qui révolutionneront la santé. Et elle n’est pas capable d’avoir de l’intuition dans le domaine de la recherche. C’est pourquoi les scientifiques humains sont encore très recherchés.
Selon Bill Gates, l’IA ne sera pas capable de remplacer cette profession, “mais servira d’outil utile pour des tâches comme le diagnostic des maladies et l’analyse de l’ADN”, a-t-il déclaré.

3. Les codeurs : Les créateurs de l’IA
Enfin, imaginez le fait de vous procurez Autocad sans savoir comment l’utiliser si le logiciel bug. C’est pareil avec les codeurs. Ce sont peut-être ceux qui sont à l’origine des modèles d’IA que nous employons actuellement. Mais cela ne veut pas dire que leur invention va les remplacer.
Eux ne tomberont pas en panne. Ils sont tout aussi bien en mesure de faire un travail précis. Puis, ils peuvent s’adapter à différentes situations et les résoudre pour le développement de logiciels complexes.
M. Gates estime même que les programmeurs humains resteront essentiels pour déboguer, affiner et faire progresser l’IA elle-même. En d’autres termes, l’IA a besoin de personnes pour la construire et la gérer. De ce fait, les codeurs sont des travailleurs dont les compétences seront toujours très utiles.

Des prédictions peut-être pas infaillibles
Par contre, M. Gates reconnaît que ses prédictions peuvent changer en fonction du contexte. Il est en effet encore difficile de prédire comment l’IA évoluera précisément dans 2 ou 3 ans. Il est juste certain qu’elle redéfinisse notre façon de travailler. Mais de là à supprimer complètement certains métiers essentiels n’est pas à l’ordre du jour.
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