Préparez-vous à revivre deux chefs-d’œuvre de l’horreur zombie ! D’un côté, 28 jours plus tard et son Londres déserté, où chaque silence est plus terrifiant qu’un cri. De l’autre, 28 semaines plus tard et son célèbre plan séquence dans les bois, un marathon de peur pure.
Mais lequel vous fera le plus détester le son d’un simple respirateur ? Nous avons comparé les scènes cultes de ces deux films pour déterminer lequel mérite la couronne de l’angoisse ultime. Attention, spoilers !

28 jours plus tard vs 28 semaines plus tard : Le match des scènes les plus angoissantes
Près de vingt ans après la révolution 28 jours plus tard, la saga continue de hanter nos nuits. Mais entre le chef-d’œuvre de Danny Boyle et son successeur 28 semaines plus tard, quelle est la scène la plus terrifiante ? Un duel de titans où chaque film exploite la peur avec des armes différentes : l’angoisse psychologique contre l’horreur pure. Replongeons dans ces moments cultes qui ont marqué l’histoire du film d’horreur.
L’ouverture mythique de 28 jours plus tard : le silence qui tue
Imaginez Londres, l’une des villes les plus vibrantes au monde, totalement vide. C’est le choc que vit Jim à son réveil dans la scène d’ouverture de 28 jours plus tard. Tournée quasi sans effets spéciaux, cette séquence où Cillian Murphy erre seul sur le pont de Westminster est d’une puissance rare. Le génie de Boyle est d’utiliser le silence et l’absence comme armes de terreur massive. Bien plus qu’un simple setup, cette marche fantomatique installe une angoisse existentialiste qui plane sur tout le film.
28 semaines plus tard : La fuite désespérée de la maison
Si 28 semaines plus tard est parfois considéré comme le parent pauvre, son prologue est un chef-d’œuvre d’horreur pure. Dans un cottage isolé, Robert Carlyle assiste impuissant à l’intrusion des infectés. La réalisation frénétique de Juan Carlos Fresnadillo et le choix impossible de Don – abandonner sa femme pour survivre – créent une tension insoutenable. La course poursuite qui suit, avec une horde déchaînée aux trousses du héros, capture l’essence même de la terreur : une peur viscérale, animale, où chaque seconde compte.
L’alpha de 28 ans plus tard : Une nouvelle menace plus terrifiante
Le retour de Boyle en 2025 avec 28 ans plus tard introduit une innovation terrifiante : les Alpha Infectés. La scène de la chaussée submersible, où un père et son fils fuient l’un de ces monstres surpuissants, est un tour de force. Boyle juxtapose la beauté d’un ciel étoilé avec l’horreur absolue de cette course contre la mort. L’Alpha, capable d’arracher des colonnes vertébrales, incarne une évolution cauchemardesque du virus Rage, prouvant que la saga sait encore innover dans la terreur.
Le verdict : angoisse existentielle contre horreur viscérale
Alors, qui remporte la palme ? 28 jours plus tard avec son angoisse métaphysique et son Londres fantôme ? Ou 28 semaines plus tard avec son prologue au suspense brutal et inhumain ? La réponse dépend de votre sensibilité. La force de la saga est précisément cette diversité : chaque opus explore une facette différente de la peur. Une chose est sûre : ces scènes restent gravées dans la mémoire collective, preuve que le virus Rage n’a rien perdu de sa virulence.
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