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Wearable : après le bien-être physique, le bien-être mental

bien-etre mental

A l'heure actuelle, il existe de nombreux trackers d'activité qui permettent de mesurer notre état physique et suivre de près notre santé, comme ceux équipés de cardiofréquencemètre par exemple. Cependant, à l'avenir, ces wearable pourraient nous servir à mesurer notre bien-être mental, en suivant la mode de la « pleine conscience ».

Des fabricants de wearable ont commencé à s'intéresser à la pleine conscience en proposant des produits permettant de combattre le stress, comme le bijou connecté Leaf ou encore le Feel qui reconnait les émotions de son utilisateur et permet de se donner des objectifs à atteindre concernant le bien-être. Les plus grands noms du secteur ont également fait leur premier pas vers la mesure du bien-être mental, comme Fitbit avec son Charge 2, qui prodigue des conseils de respiration pour se relaxer. Cependant est-il réellement possible de mesurer des valeurs comme la pleine conscience ou la relaxation qui paraissent difficilement quantifiables ?

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Bien-être mental : surveiller sa respiration

La relaxation est aussi étroitement liée à des facteurs physiques mais la pleine conscience parait cependant un facteur difficile voire impossible à mesurer. Néanmoins, la respiration jouerait un très grand rôle dans les sessions de relaxation. Ainsi, la pratique de la pleine conscience implique le contrôle de sa respiration. La façon dont nous respirons, notamment l'expiration, est important dans la relaxation et l'évacuation du stress et de l'anxiété.

La respiration est d'ailleurs le seul facteur physiologique que l'humain puisse contrôler. Notre respiration représente notre état d'esprit, il serait donc possible de l'influencer en contrôlant sa respiration. Il semble donc logique que certains bracelets connectés utilisent les données de notre respiration pour connaitre notre degré de relaxation. Les objets connectés utilisent des capteurs comme un accéléromètre pour mesurer notre respiration. En outre, ils aident également les utilisateurs à mieux respirer, en leur donnant des conseils de relaxation. Les guides proposés par le Charge 2 ou encore par exemple permettent de visualiser sa respiration au travers d'une application. Un premier pas vers la pleine conscience.

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Les wearable tels que le LEAF, précédemment cité, ou encore le Prana, vont plus loin en informant leurs utilisateurs de leur état de stress en fonction de leur respiration. Ils peuvent alors déterminer la source de ce stress et même alerter les utilisateurs lorsque leur respiration devient agitée. Apprendre à mieux respirer peut donc représenter une première étape vers le bien-être mental et certains objets connectés sont déjà équipés avec les capteurs adéquats.

Le rythme cardiaque au cœur du bien-être mental

Cependant, pour mesurer son degré de relaxation il ne suffit pas de se concentrer sur la respiration, le rythme cardiaque fait aussi partie des indicateurs importants et notamment la variabilité de fréquence cardiaque (VFC). Si la respiration est plus facile à surveiller pour les fabricants de bracelets connectés, la majorité étant équipée d'un accéléromètre, d'autres ciblent davantage la VFC, comme le Zensorium par exemple. Ce bracelet serait même capable de faire la différence entre le bon et le mauvais stress.

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Fitbit a également fait un premier pas dans cette direction. Le Charge 2 fournissant à son utilisateur une combinaison de données sur sa respiration et son rythme cardiaque, qui lui permettent de faire baisser ce dernier. Il obtient en quelque sorte une indication de son niveau de relaxation, même si ces résultats ne sont pas aussi précis que ceux obtenus avec un dispositif spécifique.

Toutefois si ces données permettent de donner des indications sur notre état de stress et de relaxation, ce ne sont pas les seuls paramètres qui entrent en jeu dans le bien-être mental et la pleine conscience. Les sentiments et les émotions doivent également être pris en compte mais est-il possible de quantifier ces facteurs ?

La sérénité peut-elle vraiment être mesurée ?

Si certains indicateurs physiques entrent bien en jeu dans notre niveau de relaxation et de bien-être et qu'il sera toujours possible d'obtenir des résultats grâce à des algorithmes toujours plus sophistiqués, la technologie a tout de même ses limites. Elle ne peut prendre en compte les sentiments de chacun et son interprétation de ce qu'est la relaxation et la pleine conscience.

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Atteindre une certaine sérénité ou encore un certain niveau de relaxation n'est pas du même acabit qu'atteindre ses objectifs quotidiens comme effectuer 30 minutes d'activité physique ou bruler tant de calories. Si la technologie peut apporter des solutions, l'utilisateur reste responsable de lui-même.

Il est bien possible de mesurer les changements physiques dans le temps mais au final il reste difficile de définir si ces changements auront un quelconque impact sur le mental. Les trackers d'activité ne pourront jamais dire aux utilisateurs ce qu'ils pensent ou comment ils se sentent.

Autant de résultats que d'individus

Le bien-être mental est définitivement lié à des facteurs physiologiques comme le rythme cardiaque, la respiration ou encore la pression sanguine, que l'on peut actuellement facilement mesurer via les bracelets et autres objets connectés.

Si la technologie serait donc finalement bien un outil pour nous aider à atteindre le niveau voulu de bien-être mental, elle ne serait toutefois pas suffisante sur le long terme.

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