Lancée en janvier 2019, la canne de marche connectée Smartcane a depuis suscité l’enthousiasme auprès des premiers utilisateurs.
Premier de son genre à intégrer une assistance familiale réellement aboutie, le dispositif séduit pour deux raisons principales : sa praticité à l’extérieur et sa fonction géolocalisation. En tout cas, ces retours plus que positifs ne sont pas étonnants quand on se rappelle que l’appareil avait eu un prix à l’édition 2017 du CES pour ses innovations. Décryptage d’un succès qu’on avait annoncé dès 2018.
Smartcane, une success-story à la française
La Smartcane résulte d’une collaboration entre deux sociétés françaises : Maison Fayet et Nov’in. Cette canne 2.0 permet à un senior de conserver son autonomie avec son bouton d’alerte. L’utilisateur n’a qu’à appuyer sur celui-ci pour avertir ses proches qui peuvent alors le géolocaliser grâce au GPS intégré du dispositif.
Conférant un sentiment de sécurité, c’est cette dernière particularité qui séduit en premier lieu le public. Mais selon le fabricant, de nombreuses personnes apprécient également le fait que le dispositif soit intégré à un objet du quotidien, à savoir une canne. De la sorte, elles ont peu de chance de l’oublier en sortant de la maison.
Une canne de marche intelligente
Toutefois, le bouton d’alerte volontaire n’est pas la seule façon d’avertir son entourage après un accident. En effet, la Smartcane embarque une intelligence artificielle baptisée Dring qui peut détecter les chutes. En cas de baisse d’activité ultérieurement, l’appareil envoie alors automatiquement une notification aux proches.
Pour toutes ces raisons, 150 personnes utilisent déjà cette canne nouvelle génération.
Si vous voulez en acheter une, la Smartcane est disponible au prix de 129 euros sur le site des fabricants.
Toutefois, il faudra aussi souscrire au service Dring pour bénéficier du système d’alerte. En ce moment, l’abonnement coûte 19 euros par mois, mais ce tarif de lancement montera éventuellement à 29 euros. On ne peut que regretter ces frais supplémentaires, mais le bien-être de nos parents n’en vaut-il pas le coût ? Chacun sa réponse.
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