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Le site de dépistage du coronavirus de Google accusé de tirer profit de l’épidémie

site web de google verily pour dépister le coronavirus

Project Baseline, le site de qui permet de savoir s'il faut passer un pour le coronavirus, collecterait les données de santé des patients pour les revendre.

En tout cas, c'est ce que soupçonne le Dr Eugene Gu, une personnalité connue sur Twitter, après avoir parcouru les conditions générales d'utilisation de l'outil. En effet, le document donnerait à Google le droit de récolter les données médicales des utilisateurs à des fins commerciaux.

Le site de dépistage du coronavirus de Google 

Si le site Project Baseline existe depuis 2017, Google n'a lancé que le dimanche 15 mars 2020 son outil dédié à l'aide pour le dépistage du coronavirus. Pour l'heure, seuls les habitants du nord de la Californie y ont accès.

Dès mardi, tous les tests pour le Covid-19 disponibles via la plateforme ont déjà tous été réservés. De fait, le projet en entier, dont l'outil de lutte contre le coronavirus, n'est pas concrètement géré par Google, mais par Verily. Cette dernière est une société sœur, filiale de la maison mère Alphabet.

À qui profiteraient les données ?

Si l'on se réfère toujours aux conditions générales d'utilisation, toute donnée soumise par un utilisateur peut se retrouver entre les mains d'autres entreprises que Google. Entre autres, le géant des moteurs de recherche pourrait les partager à des entreprises biopharmaceutiques. Des fabricants d'équipements médicaux pourraient aussi y avoir accès. Dans les deux cas, les entreprises pourront les utiliser à but lucratif.

Pire, Verily mentionne dans ses conditions générales d'utilisation qu'elle ne suit pas la HIPAA. Il s'agit de la loi américaine, déjà laxiste, sur la protection de la vie privée des internautes. De plus, il faut avoir un compte Google pour pouvoir se faire dépister du coronavirus sur Project Baseline.

En tout cas, le Dr Eugene Gu fustige l'avidité sans limites des géants du web. Ces derniers profitent du malheur actuel pour parfaire le profilage des internautes. De leur côté, Google et Verily n'ont pas répondu aux accusations.

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