Le Laval Virtual a fermé ses portes hier soir après 5 jours intensifs dédiés à la réalité virtuelle. La rédaction s'est donc rendue en Mayenne et a pu essayer de nombreux produits. Petit récapitulatif de ce qu'il ne fallait pas manquer.
3DRudder : jouer avec ses pieds
Si jeu vidéo rime souvent avec manettes ou souris, ce n'est peut-être plus pour très longtemps. C'est du moins la piste évoquée par Valerio Bonora, créateur de 3DRudder, un dispositif qui permet de contrôler le jeu avec ses pieds. Il prend la forme d'un disque de 37 cm de diamètre et de deux kilos. Il suffit de poser ses pieds dessus et c'est parti. Pas forcément évident à maitriser au début, le 3DRudder s'avère tout de même très ludique et plaisant à piloter. Lors du salon nous avons donc pu piloter un hélicoptère, Oculus sur la tête, 3DRudder sous les pieds et souris dans la main pour tirer. Le dispositif a d'ailleurs remporté le Laval Virtual Award dans la catégorie « 3D Games & Entertainment ».
Razer : Enfin l'alternative à l'Oculus Rift
Nous avons pu rencontrer certains membres de l'équipe de Razer, en plus d'une démo spéciale sur leur casque de réalité virtuelle. Le principal avantage du casque c'est son prix bas, 199 euros et surtout le fait qu'il soit open source. Razer espère ainsi créer la plus grosse plateforme de développement dédié à la réalité virtuelle. De nombreuses compagnies s'y intéressent à l'instar de Leap Motion qui a créé un programme de reconnaissance des mouvements. En bref, l'OSVR est plus que séduisant et ne devrait pas tarder, une fois sorti à faire une sérieuse concurrence à l'Oculus Rift.
Virtualis : la réalité virtuelle au service de la santé
Si l'on connait surtout l'Oculus Rift pour son application ludique, bon nombre de personnes l'utilisent dans un but professionnel notamment pour la santé. C'est le cas de Franck Assaban, directeur général de Virtualis, une petite entreprise de 3 personnes qui édite un logiciel pour Oculus Rift dans le but de traiter les vertiges et les troubles de l'équilibre. Kinésithérapeute, bon nombre de ses patients ont essayé le dispositif avec des résultats concluants. L'avantage de son logiciel est double : un prix moins élevé que les installations normalement nécessaires et une centralisation des applications. Virtualis a vocation à se développer et s'installe dans le traitement du mal des transports, mais aussi de la peur du vide. Un beau projet.
Infinity360 : apporter le mouvement dans la réalité virtuelle
L'entreprise Amplisens a profité du Laval Virtual pour présenter Infinity360 un smartfloor qui prend la forme d'un grand tapis roulant qui permet de se déplacer dans un environnement en 3D projeté dans l'Oculus Rift. Il s'adapte automatiquement à votre rythme de marche. Bien qu'un peu perturbant au début, l'Infinity360 se révèle plutôt immersif. Deux contraintes cependant, il faut un joystick pour choisir la direction, le tapis n'allant qu'en avançant, et son prix, proche des 28 000 euros propose un dispositif d'immersion complet ne nécessitant aucun équipement supplémentaire (Harnais ou chaussure spécial). Il est destiné aux professionnels et devrait permettre de visiter des plans en 3D de différentes constructions.
Neo : Le casque pour les pros
La réalité virtuelle s'insère doucement, mais sûrement dans l'industrie, on l'a vu avec l'Infinity360, et les casques de réalité virtuelle ont besoin de répondre à la demande des professionnels. C'est le défi que s'est lancé l'entreprise française Light And Shadow en proposant Neo. Vendu 5000 euros tout de même il intègre une technologie sans fil, utilise une Galaxy Note 4 de Samsung. Lors du salon, nous avons été mis en situation à bord d'un concept car directement depuis le casque. Le rendu était franchement sympathique si on oublie les problèmes de Wi-Fi dont l'entreprise n'était pas responsable.
Birdly, le simulateur de vol
On termine par le coup de coeur du salon. Birdly, un simulateur de vol bluffant. Il n'existe que 3 prototypes dans le monde et la rédaction a pu y toucher quelques minutes. Oculus sur la tête et casque audio en plus, Birdly est un moment assez unique que tous ceux qui ont essayé ont apprécié et il y a de quoi. Encore une fois le point noir c'est le prix estimé plusieurs dizaines de milliers d'euros…
Vous l'aurez compris, le cru 2015 était très bon, on à hâte de voir ce que nous réserve l'édition 2016 !
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Le coup de cœur de Julie❤️
Julie – Journaliste technplay.com
