Vous avez fini « Good Boy » avec cette même question : « Mais qu’est-ce qui vient vraiment de se passer à la fin ?! » Ce film, sous ses airs de comédie canine, nous réserve un final twisté qui laisse pantois. Et si ce chien adoré n’était pas qu’un simple animal de compagnie ?
Préparez-vous à découvrir le rôle secret de ce bon toutou et la signification profonde de ces dernières minutes, qui changent tout. Spoiler alerte : vous ne regarderez plus votre chien de la même manière ! Attendez-vous à être surpris ?
Good Boy : le petit film d’horreur qui mord plus fort qu’on ne pense
Good Boy s’impose comme la surprise cinéphile de 2025. Pour son premier film, Ben Leonberg réalise un coup double : créer un huis clos angoissant et offrir à son propre chien, Indy, le rôle principal. Le résultat ? Plus de 2,25 millions de dollars de recettes pour un budget à peine inférieur, et des critiques unanimement élogieuses. Mais au-delà des chiffres, c’est la fin énigmatique du film qui alimente les conversations et assure son succès en bouche-à-oreille.
Une stratégie marketing qui tire à la corde sensible
Le pari marketing était audacieux : miser sur l’attachement viscéral du public à la survie de l’ animal. Leonberg, également propriétaire réel d’Indy, a su transformer cette relation unique en ressort narratif. Le film suit Todd et son chien quittant la ville pour la maison campagnarde du grand-père défunt. Rapidement, Indy perçoit des phénomènes paranormaux invisibles aux humains. Tandis que Todd sombre progressivement dans la folie.

La scène finale qui divise les spectateurs
Le climax voit Todd, recouvert d’une substance noire, succomber aux forces obscures dans la cave familiale. La séquence où le maître déclare à son chien « Je ne peux pas être sauvé » avant de se transformer en squelette laisse Indy prisonnier dans l’obscurité. Leonberg explique cette scène comme un carrefour symbolique : « Indy attend à la croisée des chemins, et pourrait choisir de rester dans cette maison pour l’éternité ».
L’espoir au bout du tunnel
L’arrivée de Vera, la sœur de Todd, ouvre littéralement et métaphoriquement les portes de la cave. Le réalisateur voit dans cette résolution un heureux dénouement : « C’est le choix final : rester dans les ténèbres ou aller vers la lumière ». Les images du génie montrant Indy suivant Vera suggèrent que le chien a choisi la vie, contrairement au chien du grand-père dont les restes jonchent la cave.

Une réflexion sur le deuil à hauteur de chien
La véritable innovation du film réside dans son changement de perspective. En plaçant la narration du point de vue canin, Leonberg renverse les codes du film de fantômes. « L’histoire inverse notre manière d’appréhender la mort », confia-t-il. Le film explore l’incompréhension face à la disparition, offrant une métaphore touchante sur le deuil et la résilience. Good Boy prouve qu’un film d’horreur peut mêler frissons et émotion pure.
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