in

Contrôler un fauteuil roulant par la pensée sera bientôt possible

signe fauteuil roulant

Une équipe internationale de scientifiques a réussi à développer un système portable pouvant contrôler un fauteuil roulant uniquement par la pensée.

Cette interface cerveau-machine (ICM) sans fil offre des avantages par rapport aux autres méthodes faisant appel à l'électroencéphalographie (EEG) pour mesurer l'activité cérébrale. De fait, les ICM permettent à des personnes handicapées de prendre les commandes d'un fauteuil roulant ou d'une prothèse. Mais elles peuvent également répondre à des besoins plus frivoles comme servir d'alternative pour la télécommande d'une TV.

Comment peut-on contrôler un fauteuil roulant par la pensée ?

Pour réussir leur pari, les chercheurs ont utilisé des électrodes, des circuits imprimés flexibles ainsi qu'un algorithme de deep learning. Le système qui en résulte peut non seulement commander un fauteuil roulant par la pensée, mais aussi tout autre moyen de transport connecté.

Au lieu de traîner des câbles sur la tête, l'utilisateur n'a qu'à enfiler un bandeau embarquant les électrodes. À cela s'ajoute un patch à coller sur la nuque. Celui-ci traite les données EEG (enregistrées par les électrodes) et les retransmet par Bluetooth à une tablette.

bandeau ICM pour contrôler fauteuil roulant par la pensée

L'intelligence artificielle a été mise à contribution

Vient ensuite le tour de l'algorithme de deep learning. Cette méthode sert habituellement à reconnaître les objets contenus dans une image. De leur côté, nos scientifiques l'ont utilisée pour analyser les signaux EEG. À côté, un autre modèle mathématique identifie aussi les électrodes qui contribuent de manière significative à la récolte de données.

En premier lieu, cela a servi à repérer les zones du cerveau les plus intéressantes pour une ICM. De plus, cela permet de se passer des capteurs inutiles, de réduire ainsi le coût et d'accroître la portabilité. Par contre, si le système offre la possibilité de contrôler un fauteuil roulant par la pensée, les six testeurs étaient tous valides.

Dans le futur, l'équipe espère améliorer l'efficacité de ses électrodes et augmenter l'utilité du système pour les personnes à mobilité réduite. Pour l'heure, les chercheurs ont publié les résultats de leur étude dans la revue scientifique Nature.

Newsletter

Envie de ne louper aucun de nos articles ? Abonnez vous pour recevoir chaque semaine les meilleurs actualités avant tout le monde.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *