Mis au point dans le labo de l’entreprise Fathom situé à Oakland, ce four intelligent fabriqué en impression 3D et baptisé Pyra, affiche des résultats plus qu’encourageants et repousse de nouveau, les limites de l’innovation !
Construit entièrement en 3D
En effet Pyra (nommé ainsi par rapport à sa forme pyramidale et au mot grec « pyro » signifiant feu) est entièrement construit grâce à l’impression 3D, sauf pour les composants électroniques bien entendu. Cependant il n’utilise pas la moindre flamme pour chauffer les aliments ! Pyra est un four connecté à convection dès plus moderne, ce qui signifie qu’il se sert de l’air chaud en déplacement pour obtenir une cuisson optimale. Même s’il est constitué d’éléments plastiques d’ingénierie, Pyra peut atteindre des températures allant jusqu’à 190°C !
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Comment ça marche ?
Pyra est une petite merveille d’innovation, qui a nécessité six années de recherches et d’efforts. Il faut savoir que ce projet est une évolution du dispositif Aquina Chamber Thermal, un système conçu pour incuber des cultures cellulaires. Pour fabriquer la chambre thermique de l’appareil qui ne pouvait être construite avec des méthodes traditionnelles, Fathom (en partenariat avec Stratasys) a utilisé une imprimante Fortus 900mc pour créer le seul matériau alimentaire certifié par la norme NSF 51, et connu sous le nom d’ULTEM 1010. Pour la circulation de l’air, Pyra est équipé à sa base d’un grand ventilateur chargé de diffuser ce dernier sur les différents éléments chauffants.
Un four connecté, mais pas que…
Le four en lui-même ne possède aucun bouton, il se contrôle grâce à une webapp HTML5 ou une application smartphone personnalisable (aucune compatibilité annoncée pour l’instant) et se connecte au Cloud via le WiFi. Mais les projets pour Pyra ne s’arrêtent pas à la simple cuisson d’aliment, en effet Carlo Quiñonez le directeur de la recherche de Fathom a déclaré que « la grande vision de ce concept était en fait de permettre le développement communautaire des outils scientifiques ». La chambre thermique dont est équipé le four peut effectivement servir dans bien des secteurs, notamment celui de la science, toujours à la recherche d’incubateur cellulaire. De plus « les plans seront disponibles en open source (comme pour le robot PLEN2), afin que tout le monde puisse les imprimer et les personnaliser », indique encore une fois Carlo Quiñonez.
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