Caméra de surveillance, montres, lunettes mais également ceinture et chaussettes nous voilà client des objets connectés. Ils ont la côte dit-on car ils nous facilitent le quotidien mais ne présentent-ils pas une menace pour notre vie privée ? Certaines dérives laissent songeur .
Des objets connectés pour une vie facilitée.
Plusieurs arguments vont en faveur des objets connectés. Parmi eux : la vie plus simple. Au XXIème siècle les hommes estiment avoir suffisamment sué de leur front au quotidien pour s'estimer tranquille en 2014. Leur vie doit être facilité au maximum. L'esclavage a été fort heureusement aboli en France en 1848 et désormais les objets que nous utilisons chaque jour sont à notre service. Intelligents, ces petits robots nous aiguillent. Ils nous livrent le journal directement sur notre boîte mail, sont prévenants quant à notre santé en calculant pouls, nombre de pas parcourus ou encore calories brûlées. Et ce phénomène fonctionne puisqu'ils sont chaque jour de plus en plus nombreux à envahir le marché et nos demeures. Leur côte de popularité croit et les sociétés n'hésitent pas à créer un besoin parfois plus ludique qu'utile. En effet les objets connectés pour animaux sont sûrement les plus insolites. C'est à se demander si nos amis les bêtes ne vont pas bientôt changer de statut juridique : téléphone, traducteur de pensées … Intriguant !
Des hommes sous surveillance, des objets à maîtriser.
Mais comme dans toute chose, il y a un côté obscur. Bien que les objets connectés nous facilitent le quotidien nous avons des raisons d'en être méfiant et notamment en ce qui concerne la protection de notre vie privée. Après tout, leur atout principal n'est-il pas justement le recueillement de toutes ces données en un temps record ? La faille réside dans l'avenir de nos données personnelles : ou sont-elles réellement stockées ailleurs que sur notre smartphone, qui y a accès ? Comment les protéger ? Nous installons des caméras de surveillance à l'intérieur de nos foyers pensant avoir la main mise sur les images enregistrées mais est-ce réellement le cas ?
La société américaine Trendnet qui commercialise des caméras de surveillances est en démêlé avec la Justice pour avoir mis en vente des dispositifs non sécurisés. Effectivement en 2012 environs 700 caméras de surveillance de l'enseigne ont été piratés. Les images enregistrées ont été ensuite diffusées sur Internet par les hackers. Ce scénario cauchemar ferait peur à quiconque principalement car il n'est pas maîtrisable. Une fois que les données sont véhiculées sur le net, rien ne peut les arrêter. Ce phénomène reste un cas à part mais il est bon de le garder comme exemple afin de redoubler de vigilance. Nous n'adoptons pas les objets connectés afin de subir une violation de notre vie privée alors les instances en appellent à la sécurisation des toutes ces données : confidentialité, accès limités, appareils sécurisés etc …
Bien que des mesures soient nécessaires par les sociétés et les organismes protecteurs c'est à nous d'utiliser la bonne démarche en amont : ne pas poster n'importe quelle information concernant notre vie privée sur les réseaux sociaux et tenter d'imaginer les conséquences si nos données étaient piratées. Ne donnez pas le bâton pour vous faire battre, il faut pouvoir accueillir un objet connecté chez soi en envisageant éventuellement qu'un BIG BROTHER s'y abrite. Les images recueillis peuvent vous servir mais également vous pénaliser. La priorité c'est de vivre sa vie par soi même et non pas de l'enregistrer puis de la partager avec le monde entier .
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Le coup de cœur de Julie❤️
Julie – Journaliste technplay.com
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