Disponible sur HBO, Lazarus a déjà sorti l’épisode 4 et il rappelle à la fois les iconiques Cowboy Bebop et Samurai Champloo.
Le quatrième épisode de l’anime Lazarus, Don’t Stop the Dance, change la donne pour l’œuvre signée Shinichirō Watanabe. Infiltration en boîte, satire sociale et bastons stylées : tout s’enchaîne avec une maîtrise nouvelle. Diffusé par HBO, Lazarus semble bien parti pour séduire les fans de Cowboy Bebop et Samurai Champloo avec l’épisode 4.
Un cocktail explosif d’action, de style et de techno-paranoïa
Dès les premières minutes, cet épisode impose un ton nouveau. On a droit à un thriller techno stylisé aux accents de critique sociale bien sentie. Dans l’épisode 4 de l’anime, l’équipe Lazarus traque Dr. Skinner via un indice numérique lié avec un certain Sam Stevenson. Ce dernier est la caricature criante d’un entrepreneur de la Silicon Valley obsédé par l’IA et le profit. Ce fil rouge conduit nos héros dans un club high-tech où se croisent drogues, crypto, musiques générées par IA et un parfum de danger palpable.
Eleina, la hackeuse du groupe, peine en outre à convaincre avec un prologue trop proche de celui d’un autre personnage. Christine vole donc la vedette dans l’épisode 4 de Lazarus. Attirée dans le VIP par Sam, elle fait exploser l’écran dans un ballet d’arts martiaux dopé à l’adrénaline. La chorégraphie, signée Chad Stahelski (John Wick), rappelle les scènes les plus énergiques de Samurai Champloo. Quant à la tension urbaine et à la musique électro-house de Floating Points, elles évoquent le meilleur de Cowboy Bebop.
Le message de Watanabe dans l’épisode 4 de Lazarus sur HBO
Ce qui frappe dans Don’t Stop the Dance, au-delà de la mise en scène spectaculaire, c’est la pertinence du propos. L’anime fait bien plus qu’opposer le bien et le mal. Il questionne notre rapport à la technologie : l’IA omniprésente, la monnaie virtuelle, le divertissement automatisé… Watanabe met en scène dans l’épisode 4 de Lazarus un futur crédible, pas dystopique, mais terriblement proche de notre réalité. Et lorsque l’IA de Sam se retourne contre lui, la leçon est limpide. Déléguer tout à la machine, c’est aussi lui céder le contrôle.

L’épisode se conclut par ailleurs sur un twist capital. Le groupe met enfin la main sur une piste sérieuse qui lie Skinner à une multinationale pharmaceutique. Celle-ci a d’ailleurs un rapport avec la catastrophe Hapna. L’intrigue de l’épisode 4 de Lazarus progresse, les personnages s’épaississent, et le style est toujours au sommet. Si l’anime continue sur cette lancée, il pourrait bien devenir la série culte de 2025. En parlant d’anime culte, Cowboy Bebop fait aussi partie de l’élite des années 90 !
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