L’industrie automobile est à un tournant décisif, où l’intelligence artificielle (IA) vs les ingénieurs humains s’affrontent pour déterminer qui sera le véritable architecte de la sécurité routière.
Volvo, un pionnier en matière de sécurité automobile, explore cette nouvelle frontière en intégrant l’IA dans ses processus de conception et de développement. Mais peut-on vraiment imaginer que l’IA soit plus compétente que les experts humains pour éviter les accidents ?
Ingénieurs vs IA, Volvo prend le parti des machines
Le constructeur suédois Volvo (appartenant maintenant à Zhejiang Geely Holding depuis 2010) ne se contente pas d’utiliser l’IA pour améliorer ses véhicules. L’entreprise ambitionne quasiment de concevoir des voitures plus sûres et d’un autre niveau de durabilité. Mais dans cette quête, le duel ingénieurs vs IA est toujours d’actualité.
A partir de simulations avancées, Volvo peut analyser et reproduire les données collectées par les capteurs de ses voitures. Ces données concernent des éléments cruciaux tels que le freinage d’urgence, l’assistance à la direction et les réactions des conducteurs.
Les simulations numériques, la force de l’IA
Un expert humain peut-il comptabiliser un grand nombre d’informations aussi bien qu’une machine en quelques minutes ? Sans doute que non. En utilisant une technique sophistiquée appelée projection gaussienne, Volvo se démarque en termes de sécurité.
Cette technique décompose des scénarios complexes en une multitude de variantes en 3D. Par exemple, en ajoutant des piétons ou des obstacles, l’entreprise teste des milliers de situations à une échelle et une vitesse sans précédent.
Alwin Bakkenes, responsable mondial de l’ingénierie logicielle chez Volvo Cars a d’ailleurs affirmé l’avis de la marque à ce sujet. Volvo s’est tournée vers cette technologie pour une raison.
Dans la dualité qui oppose les ingénieurs humains vs l’IA, un logiciel peut « transformer un cas rare en des milliers de variantes pour entraîner nos logiciels à gérer des situations extrêmes avant qu’elles ne surviennent dans le monde réel. »
Les ingénieurs et les développeurs, toujours aux commandes de l’IA
Par contre, l’IA n’agit pas seule. Chez Volvo, les ingénieurs automobiles et les développeurs des modèles d’IA combinent leurs forces. Si l’IA effectue des simulations, elles sont basées sur des tests réels. C’est le meilleur moyen que la marque ait trouvé afin de développer des logiciels capables de gérer des situations imprévues.
Les environnements virtuels offrent une solution évolutive, sûre et rentable pour former et valider les systèmes d’aide à la conduite. Cependant, il est toujours important de se baser sur des données réelles afin de se mettre dans un contexte.
Volvo partenaire avec NVIDIA
Sinon, l’avenir de l’automobile semble donc se dessiner à l’intersection de l’ingénierie humaine vs l’IA. Les ingénieurs, avec leur expertise et leur compréhension des nuances de la conduite, doivent collaborer avec l’IA. Celle-ci peut traiter des quantités massives de données et simuler des scénarios complexes à une vitesse inégalée.
En ce sens, un partenariat comme celui de Volvo/Nvidia est idéal. La société de Jensen Huang a fourni un supercalcul d’IA pour contextualiser et exploiter les données captées par les Volvo électriques de nouvelle génération. Ce système ouvre la voie à des modèles de sécurité encore plus performants, tout en accélérant leur développement.
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