Récemment, une expérience a permis de découvrir que les IA ont un langage secret dans lequel elles peuvent communiquer pour accomplir une tâche rapidement.
Cependant, cette nouvelle peut être prise du bon côté comme elle peut être considérée comme mauvaise. Voici comment les chercheurs et les penseurs examinent ce phénomène.
Le langage secret des IA : tout est parti d’une vidéo
C’est à partir d’une vidéo publiée et relatée sur X, YouTube, Facebook et bien d’autres plateformes qu’on a pu voir qu’un ordinateur et un smartphone, tous deux dotés d’une IA, peuvent communiquer ensemble.
Ce phénomène a été découvert à travers une expérimentation entreprise par des chercheurs de chez Meta. Cela s’appelle le Gibberlink Mode. C’est un protocole basé sur le son. D’abord conçu pour permettre aux IA d’agir de manière plus efficace, les résultats ont surpris tout le monde.
Le principe de l’expérience a d’abord été simple a démarré. Chacun de ces IA devait se charger d’organiser la réservation d’un mariage. Puis, au fil de la conversation, les deux agents IA se sont mis d’accord pour abandonner l’anglais au profit d’un langage secret.
Le langage secret des IA, une solution plus efficace ?
Peut-on considérer que parler une autre langue accélère l’accomplissement d’une tâche ou de plusieurs ? La réponse à cette question est assez difficile à trouver. Par contre, les conséquences de cette action sont visibles. A travers ce que les deux IA qui ont parlé un langage secret ont fait, le monde a pu voir ce donne le mode Gibberlink.
Les IA se sont mis à communiquer par le biais d’une série de bips et de grincements rapides pour prendre les dispositions nécessaires à l’organisation de la cérémonie de mariage. Pour un être humain normal, cela n’a rien de compréhensible. Cependant, ce n’est pas le cas des machines.
Un fait qui va à l’encontre de l’éthique humaine ?
Si certains pensent que l’action de ces chatbots AI est normal afin d’exécuter rapidement des tâches, d’autres ont averti que le « langage secret de l’IA » pourrait être éthiquement néfaste pour l’évolution de l’intelligence artificielle.
Le fait qu’un modèle d’IA ait sa propre langue pourrait ne pas être en accord avec les valeurs humaines. Même si pendant l’expérience le mode Gibberlink s’accompagne d’une transcription textuelle pour permettre aux chercheurs de savoir ce que les machines se disent, ce n’est pas rassurant.
Une technologie à prendre avec des pincettes
Ce projet a remporté la première place lors d’un hackathon organisé à Londres le week-end dernier. L’invention de Boris Starkov et Anton Pidkuiko, deux ingénieurs logiciels chez Meta a donc été remarquée. Mais des questions se posent sur le fait de rendre cette technologie commerciale ou non.
En 2017, Facebook a été stoppé quand ils ont fait une expérience du même genre après que deux IA ont semblé créer une écriture que les chercheurs humains ne pouvaient pas comprendre.
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