Si Ubisoft fait partie des concepteurs de jeux plus réputés, on a remarqué une dégression des produits du studio, et ce sur plusieurs franchises !
Assassin’s Creed Valhalla était un des meilleurs jeux de l’année dernière. D’ailleurs, Ubisoft s’en est servi comme un raccourci pour la transformation de sa série d’action furtive en RPG, et il avait raison. Le jeu peut désormais concurrencer les rivaux du même genre. Ce n’est pas le cas pour les autres produits — comme Far Cry — dont la baisse de qualité est évidente après le tout premier opus.
Ubisoft : Far Cry 6 ne ressemble pas à ses jeux prédécesseurs
Lors du lancement de Far Cry 6 la semaine dernière, on s’est immédiatement rendu compte d’une certaine perte de vitesse chez Ubisoft. La nouveauté semble bien accueillie des gamers comme Game Informer qui la décrit comme « une poussée d’adrénaline sans escale » et lui a décerné une note de 9/10. Le spécialiste IGN a également fait part de sa joie en mentionnant que c’est le meilleur des Far Cry depuis une décennie. « Même après autant de jeux, le travail de transformer tous les points rouges sur votre carte en points bleus est toujours un bon moment », dit-il dans sa critique.
Toutefois, d’autres avis évoquent le contraire. Le jeu s’attacherait excessivement aux systèmes de cartographie moderne d’Ubisoft. « Far Cry 6 est une entrée fade dans une série qui a besoin d’une révolution » a déclaré Video Game Chronicle. « C’est comme être dynamité par un tuyau d’incendie, juste à demander “Quel goût a l’eau ?” » lit-on sur le Washington Post.
Une formule en perte de vitesse ?
Le score de Far Cry 6 est le prompt exemple du déclin des jeux Ubisoft. Il est maintenant à un niveau très bas aux environs de 70. Si on se réfère aux notes des anciens, la courbe régresse à chaque nouvelle entrée. Il y a à peu près 10 ans, Far Cry 3 était encore à 90. Cependant, le studio reste doué dans sa manière d’aborder les sujets politiques problématiques.
Ubisoft a également lancé Ghost Recon : Frontline dans la semaine. Il s’agit d’un jeu multijoueur qui n’intéresse presque personne apparemment, même si c’est la troisième Battle Royale gratuite que la société a concoctée cette année. Alors que Frontline constitue un pivot pour les versions de gamme supérieure, il n’impressionne qu’un nombre dérisoire de fans.
En tout cas, cet état de fait reste compréhensible, car Ubisoft fait face à une multitude de problèmes en ce moment. D’un côté, des affaires — notamment celle de Serge Hascoet, ancien directeur de création, accusé de comportement toxique — lui pèsent énormément. On peut aussi considérer que la prise de poste d’Igor Manceau — directeur de création actuel chez Ubisoft — est trop récente pour que l’entreprise retrouve son équilibre. Concernant son arrivée, les avis des employés restent très partagés.
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