Le capteur RoomMe règle la lumière, la température et gère les appareils intelligents d’une pièce en fonction de la personne qui l’occupe.
RoomMe est un capteur qui ressemble à un détecteur de fumée et qui se place proche de l’entrée d’une pièce. En s’appairant avec les téléphones portables, il est capable de déterminer qui occupe la pièce. Cela permet alors au capteur d’envoyer des informations aux appareils intelligents des environs et de les ajuster automatiquement aux préférences de la personne présente. Que ce soit l’éclairage d’ampoules connectées, du réglage du thermostat ou de la playlist à lancer, RoomMe s’occupe de tout.
RoomMe est compatible avec de nombreux appareils et produits de la maison connectée. Il l’est également avec les protocoles de communication ZigBee et Z-Wave et donc tous les objets qui les utilisent. Le capteur fonctionne par un système que son constructeur appelle des « Charms ». Il permet à chacun des habitants du lieu de résidence d’enregistrer des profils auprès des appareils lorsqu’ils rentrent ou qu’ils sortent d’une pièce. Tout se configure depuis l’application dédiée, disponible pour Android et iOS.
RoomMe respecte une hiérarchie
Pour différencier les résidants, RoomMe établit une hiérarchie qui va du maître à l’enfant, en passant par le parent. Comme son nom l’indique, le maître a la priorité sur tout le monde. Lorsque plusieurs personnes du même rang se trouvent réunies, c’est celui qui était là en premier qui prend le contrôle. Cependant, il suffit qu’une personne n’ait pas son téléphone portable avec elle pour que le capteur ne le reconnaisse pas et ignore ses envies.
RoomMe est issu d’une campagne de financement participatif. Intellithings, son fabricant basé à Tel-Aviv, a ainsi récolté presque 37 000 euros de la part de 61 personnes. Il est possible de le commander dès aujourd’hui. Le kit de démarrage coûte 129 dollars et contient deux capteurs. C’est le minimum requis pour que le système fonctionne de manière optimale. C’est en tout cas une alternative aux caméras et aux micros qui étaient chargés d’identifier les personnes jusqu’à présent.
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