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[Foire de Paris] On a testé les RocketSkates, les rollers connectés

La Foire de Paris se déroule en ce moment Porte de Versailles, l'occasion de découvrir pléthore d'objets connectés parfois insolites, c'est le cas des RocketSkates, des rollers connectés. Passage obligé sur la piste d'essai !

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Des rollers connectés, Késako ?

Les RocketSkates sont des rollers connectés à technologie gyroscopique, c'est que l'on retrouve sur les mono roues. En clair, pour avancer on se penche en avant et pour freiner, on se penche en arrière. Alors oui, mais pourquoi connectés ? Tout d'abord parce qu'ils sont connectés entre eux, il y a un patin leader et un patin follower. Pour garder la même vitesse entre les deux, ils communiquent par signal radio.

Mais ils sont surtout connectés à une application smartphone qui permet, entre autres, de contrôler l'état de la batterie, le fonctionnement des rollers, de régler les modes de conduite (débutant, normal ou pro) avec la vitesse associée. En outre, il est possible de géolocaliser en direct ceux qui sont en train de patiner dans la rue. Autre fonction, plus gadget qu'autre chose, il est possible de contrôler à distance un des deux patins.

Prise en pied

Quand on voit le démonstrateur avancer sans aucune peine sur l'engin, on se dit que ça va être du gâteau. C'était sans compter sur le fait que je n'avais pas touché à des rollers depuis au moins 10 ans. La raison, plutôt simple, c'est un sport dans lequel je suis particulièrement mauvais.  » Il faut environ 30 minutes pour le prendre en main, 1h30 pour être en sécurité, pour vous et surtout pour les autres » m'explique un des membres d'Ecoriders, le distributeur des RocketSkates. Ça se voit qu'il ne m'a jamais vu sur ces engins.

L'installation est très simple. Pas besoin d'enlever ses chaussures, on glisse les pieds dedans, on attache et c'est parti. On commence par le mode « débutant », comprenez une vitesse de croisière lente. Pour allumer les rollers, une simple pression du talon sur le sol et on peut démarrer. Comme des patins classiques, il faut donner une impulsion avec l'un de vos pieds pour commencer à avancer, mais une fois en avant, les rollers avancent tout seuls. Pour gérer la vitesse, il faut se pencher en avant. Au contraire des rollers « classiques » les jambes doivent rester l'une derrière l'autre constamment. Pour la direction, orientez votre pied qui est devant.

Les premiers essais sont plutôt compliqués. Heureusement, mon bras est fermement tenu, sinon je serai encore en train d'agoniser au milieu de la piste. Mais finalement, après quelques minutes de galère, le corps commence à assimiler le principe. Après un petit quart d'heure, j'arrivais à faire une ligne droite sans tomber. Les progrès sont rapides et on est très rarement frustrés. 1h30 paraît vraiment court comme délai pour bien maitriser mais comme l'explique EcoRider « On n'apprend pas à faire du vélo en 1 heure ». Ils marquent un point. Le démonstrateur, qui se débrouillait bien mieux que moi en était à environ 4 heures de pratique. En gros, une bonne journée ou deux après-midi et vous devrez être en mesure de vous déplacer sans trop de soucis. Ludiques, les RocketSkates m'ont emballé reste à voir les contraintes techniques et surtout… financières !

Les rollers connectés, pour qui ?

Si les RocketSkates nous ont emballés, le prix reste important. Comptez 990 euros pour le modèle gris avec une autonomie de 13 kilomètres. Vous pourrez pousser cette limite à 16 kilomètres à condition de débourser 1199 euros. C'est cher, certes. C'est un achat qui nécessite réflexion, mais qui peut se révéler utile pour tous ceux qui marchent beaucoup dans la journée. La vitesse maximale est de 19 kilomètres par heure, de quoi se déplacer rapidement et surtout, sans effort.

Pour ce qui est des obstacles, il est possible de marcher avec les rollers, à condition d'être sur la pointe des pieds. De quoi monter les trottoirs et les escaliers dans le métro sans avoir à les enlever, et heureusement puisqu'ils pèsent 2,5 kilos chacun.

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